Tous les ans depuis 1997, les inconditionnels de musique se massent dans les Hills, quartier estimé de Rosecliff. D'une seule voix les rires et les hymnes s'entrelacent avec les riffs de guitare, sous le soleil bienfaisant de la Virginie. Mais pas cet été mémorable de 2006. Ce jour-là, le 7 juillet exactement, les cris horrifiés des spectateurs se mêlent avec effroi au fracas des planches qui s'effondrent. Le lendemain de l'incident, la seule mélodie qui résonne dans la ville est celle des sanglots des habitants éplorés. Une mesure exceptionnelle est prise : toute forme de musique est désormais interdite, et tout débordement sera sévèrement réprimé. A Rosecliff, deux camps se déchirent désormais : ceux dont l'amertume a vite fait de blâmer la musique pour tous leurs maux, et les éternels nostalgiques, qui entendent bien élever la voix... Un jour. Et vous, quel camp rallierez-vous ?