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 Timothy Ainsworth Ϟ when it hurts

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Timothy Ainsworth
Timothy Ainsworth
I don't give a damn 'bout my bad reputation

Messages : 474
Date d'arrivée : 07/03/2016
Âge : 25 ans
Statut : Marié à Anna Ainsworth
Occupation : Conseiller à West Unity
Quartier : Madison Grove

♪ Feuille de personnage ♪
Avatar & Copyright: Ash Stymest (c) Lux Aeterna
Comptes & Disponibilité: Timothy Ainsworth & Matthew Pratt
Relations:
Timothy Ainsworth Ϟ when it hurts Empty
MessageSujet: Timothy Ainsworth Ϟ when it hurts   Timothy Ainsworth Ϟ when it hurts EmptySam 9 Juil - 23:33


Timothy Ainsworth

✤ ft. Ash Stymest © stymestgifs
Timothy Ainsworth est né le 15 mai 1991 à Chichester (Royaume-Uni). Du haut de ses 25 ans, il est conseiller à West Unity. Côté cœur, Tim est marié à Anna Ainsworth. Il appartient au groupe Tongue Tied.
❝ you pull away and I come in closer and all we ever stay is torn ❞
► très rancunier ► loyal► orgueilleux ► franc► impulsif ► indépendant► se fie beaucoup à ses préjugés ► impassible► sarcastique ► intrépide ► méfiant, il accorde difficilement sa confiance

Story of my life Δ

Les pleurs du bébé qui perçaient à travers la fenêtre auraient pu être un mauvais présage, si seulement ils n’étaient pas si familiers. Depuis sa chambre londonienne, Timothy avait fini par s’accoutumer aussi bien aux aboiements incessants qu’aux disputes répétés de ses parents. Bercé par les insultes qui fusaient au rez-de-chaussée, il avait senti ses paupières s’alourdir avant d’être alerté par la lumière erratique des gyrophares. Un cognement intempestif à la porte d’entrée avait achevé de l’extirper de son sommeil. Depuis sa chambre, les injonctions des forces de police n’étaient qu’un bourdonnement imperceptible qui lui intimaient d’entrouvrir la porte, comme il aimait le faire lorsqu’il entendait le vrombissement de la moto de son père se garer dans l’allée à des heures avancées de la nuit. Généralement, après la moto suivait un claquement incontrôlé de la porte avant que Catherine – sa mère – ne vocifère sur un ton las, délaissant la vaisselle à laquelle elle prétendait s’affairer pour faire croire à son mari qu’elle ne guettait pas son retour, dissimulée derrière le rideau de la cuisine. La même scène s’était déroulée ce soir-là, à la peine des oreilles témoins de leur fils unique, qui n’était sans doute pas le seul auditeur. C’était la première fois cependant que leur discussion agitée était interrompue par la surenchère d’un vacarme dont ils n’étaient pas les auteurs.

"Qu’est-ce que tu as fait encore ?" avait pesté Catherine avec ce même ton désabusé. Lorsque la police s’était annoncée, Tim avait tout juste commencé à baisser discrètement la poignée de la porte de sa chambre. La lumière diffuse du couloir l’avait à peine ébloui qu’il voyait déjà son père se précipiter dans la chambre parentale en cavalant. En bas, les voix perceptibles de plusieurs hommes témoignaient de la capitulation de la porte d’entrée… ou de sa mère, qu’il trouvait subitement bien silencieuse. Un homme en uniforme grimpa les escaliers deux à deux et, d’un signe pressant de la main, ordonna à Tim de retourner dans sa chambre. Le garçon ne se fit pas prier et referma sa porte, après avoir jeté un dernier coup d’œil à son père, une jambe lancée par-dessus la paroi de la fenêtre, tiré brutalement vers l’intérieur par le même agent qui lui avait paru pourtant si compréhensif.

Timothy ne sut jamais pourquoi son père avait été embarqué ce soir-là. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait été aussi impuissant face à la police que face aux lubies de sa mère qui, après avoir passé une nuit des plus odieuses, s’était enfin résolue à signer les papiers qu’elle brandissait toujours à son mari afin de le dissuader temporairement de s’adonner à ses mystérieuses occupations. Le lendemain, elle avait balancé deux valises sur le lit, y avait flanqué quelques affaires pour elle et son fils avant de claquer la porte derrière elle sans le moindre regard en arrière. Le soulagement qu’on lisait dans ses yeux était si communicatif que Tim s’était laissé prendre la main sans broncher, pas même pour récupérer la photo d’Anthony Kiedis que son père avait soi-disant fait dédicacer pour lui. Ils furent hébergés quelques temps chez Diane, l’amie envahissante de sa mère qui empestait le parfum bon marché, le temps de réunir les papiers nécessaires à leur nouveau départ, quelque part de l’autre côté de l’océan.
Quelques gouttes étaient tombées, tout juste revigorantes après des jours et des jours de chaleur intempestive. Bien moins qu'une bénédiction, elles étaient surtout un présage. Le soleil, qui n'avait cessé de briller pour autant, dessinait des couleurs vaporeuses dans le ciel. Il était exactement dix-huit heures quatorze. Sa guitare en bandoulière, Tim ajustait d'un geste nerveux le col de sa chemise, un peu trop soucieux de ne voir aucun pli perturber son apparence. Sa mère avait insisté pour la lui repasser elle-même, comme s'il était encore l'adolescent de seize ans négligé qui se fichait bien de porter des vêtements froissés. Il avait rapidement capitulé, conscient que Catherine voulait tout simplement contribuer à sa manière. Si seulement elle savait comme sa contribution était loin de se résumer aux va-et-vient d'un fer sur les vulgaires manches d'une chemise. Il avait fallu des années - et autant de cris, de disputes et de reproches - à Timothy pour réaliser à quel point sa mère était un modèle de courage et de réussite. En fait, elle était à l'image de toutes ces femmes célibataires qui s'échinaient à faire passer le bonheur de leurs enfants avant le leur, et ce malgré l'ingratitude avec laquelle elles étaient récompensées. Elle était de ces femmes qui se battaient jour après jour contre l'injustice de la vie sans la moindre reconnaissance. Mais elles savaient. Elles savaient qu'un jour ce travail allait payer.
Derrière Tim, le reste du groupe s'agitait en silence. Malgré leur air impassible, ils donnaient tous l'impression de réprimer un sourire béat. Un peu plus loin, Jamie testait religieusement la lumière de son appareil. Du moins c'était ce que pensait Timothy en observant son cousin photographier le ciel sous tous les angles. "Tu es prêt ?" avait naïvement demandé Alex. S'il était prêt ? Absolument pas. En revanche était-il terrifié, tétanisé et fébrile à la fois ? Sans doute. Ses jambes tremblaient d'impatience tandis que son cœur tambourinait au rythme de ses incertitudes. Ce qui semblait assez ironique, parce que le jeune homme n'avait jamais été aussi sûr de quelque chose. Il avait beaucoup douté, et certainement continuerait-il à douter encore longtemps, mais plus jamais à propos d'eux. Adossé contre le mur de la ruelle, Tim alluma une dernière cigarette de réconfort. Il allait peut-être puer le tabac froid mais c'était sa façon à lui de combattre le stress. A raison de cinq ou six cigarettes en plus par jour il avait même fini par arrêter de se ronger les ongles... au cours de la semaine passée. "Aussi prêt qu'on peut l'être." répondit-il en envoyant valser son mégot quelques mètres plus loin. La fumée à peine dispersée dans l'air moite de ce début de soirée, il inspira un bon coup avant de jouer les premiers accords. Aussitôt Jamie comprit qu'il devait se mettre à son poste, tandis que Robbie, Ryder et Alex se dirigèrent chacun un peu plus loin. Il ignorait ce qui se passait à l'intérieur du bar mais, lorsque sa montre afficha dix-huit heures vingt, il sut que c'était à son tour d'entrer en scène.

Tell me,
Tell me that you want me,
And I’ll be yours completely
For better or for worse. ♫


Spontanément, Tim avait abandonné sa guitare au sol pour entamer le premier couplet a capella. Ce n'était pas dans le script, et ce n'était pas l'expression déconcertée de Jamie qui prouverait le contraire. A reculons, le photographe avait troqué son appareil contre une caméra qui suivait la démarche assurée de Tim. Ils avaient fait le test encore et encore, et normalement à cet instant précis les images devaient être diffusées sur l'écran géant du bar. Chaque mot, chaque vers, chaque couplet résonnait dans la tête de Tim comme autant de souvenirs. Qu'elle était insupportable dans son uniforme trop large de football. Qu'elle était prudente, méprisante et rabat-joie. Et qu'elle était avisée, lucide et raffinée. Tout l'inverse de lui. Il ne l'avait pas immédiatement réalisé, mais Tim l'avait aimée dès ce moment. Il lui avait fallu au moins trois ans pour se rendre compte qu'on ne se souvenait pas avec autant de précision d'une rencontre anodine. Les visages qui ne comptaient pas finissaient par s'embrumer avec le temps pour finir par disparaitre totalement. Ceux que l'on distinguait dans une foule, des années plus tard, étaient destinés à rester graver dans les mémoires. Ils duraient.

I know,
We’ll have our disagreements,
Be fighting for no reason.
I wouldn’t change it for the world.

‘Cause I knew
The first day that I met you
I was never gonna let you,
Let you slip away.

And I
Still remember feeling nervous
Trying to find the words to
Get you here today. ♫


Bien sûr qu'il se souvenait de cette soirée banale, dans ce bar insipide de Londres. Il avait joué plusieurs soirs devant un public indifférent, jusqu'à ce qu'elle arrive. Curieusement, ce soir-là, il avait eu l'impression d'être écouté. Il avait eu l'impression d'être important. Et il l'avait abordée, non sans crainte qu'elle ne le chasse à coups de trous de mémoire. Son égo aurait souffert pour sûr, mais c'était la décision la plus intelligente qu'il ait jamais prise. Il n'y avait rien de mieux pour briser la glace que faire appel à la nostalgie et aux erreurs avec prescription. L'autodérision n'était mûre qu'au bout de quelques années. Avant, elle n'était qu'un gage de manque d'assurance.
Ryder avait fini par le rejoindre, accompagné de sa guitare. Ils avaient travaillé leurs harmonies, et le résultat était plus que satisfaisant.

You make my heart feel like it’s summer
When the rain is pouring down.
You make my whole world feel so right when it’s wrong.
That’s how I know you are the one.
That’s why I know you are the one ♫


D'un pas indécis, ils effectuèrent enfin leur entrée par la porte arrière du bar, ponctuée par les quelques notes de violon mémorisées par Alex. Un rideau masquait la scène sur laquelle ils s'installèrent : Tim au piano ; Robbie, Ryder et Alex à leurs instruments respectifs ; tandis que Jamie coupa sa caméra pour se poster à l'ombre d'un coin.
Tim aurait dû savoir dès le début qu'Anna était la seule lumière dans sa vie à une époque où tout était plongé dans le noir. Et tel un phare, elle l'avait guidé à travers ses inquiétudes, jusqu'à ce moment charnière où il étreignit son père après des années de désaffection. L'étreinte n'avait duré que quelques secondes, mais elle lui avait rappelé comme il avait de la chance de l'avoir elle. Parce qu'avec elle, rien n'était aussi éphémère.

Life
It’s easy to be scared of.
With you I am prepared for
What is yet to come.

‘Cause our two
Hearts will make it easy
Joining up the pieces
Together making one. ♫


Et puis il y avait eu les désillusions. Comme elles avaient pu être nombreuses. Mais les propos haineux n'étaient douloureux que lorsqu'ils étaient prononcés par les gens importants. Les vérités inavouées, inavouables, n'étaient tranchantes que lorsqu'elles étaient péremptoires. Et surtout, le flot des reproches n'étaient jamais aussi constant que lorsqu'il puisait sa source dans la mauvaise foi. Tim et Anna étaient les mieux placés pour le savoir. Ils n'étaient jamais aussi malhonnêtes que lors de leurs innombrables ruptures. Les amis, les supposés regrets, la famille, l'hypothétique impardonnable, rien n'avait eu raison de leur couple. Jamais. D'ailleurs ils n'étaient pas un couple. Ils étaient une entité. Unique. Indissociable. Immuable. Peut-être même pour toujours. Si tant est qu'elle le voulait.
Le rideau était tombé. Regarder Anna dans les yeux n'avait jamais été à la fois si simple et si compliqué. Les déclarations orchestrés, c'était tellement indigne de lui, pensait-elle sans doute. Ou alors peut-être que, pour une fois, il avait visé juste en lui offrant le genre de cérémonie qu'elle avait toujours fait mine de déprécier. Lui en voulait-elle de l'avoir propulsée au centre de l'attention ? En voulait-elle à Jamie de lui avoir mystérieusement donné rendez-vous dans ce bar ? En voulait-elle au serveur de l'avoir placée à cet endroit précis alors qu'elle préférait sans doute le coin plus tranquille, près des tableaux du fond de la salle ?

You make my heart feel like it’s summer
When the rain is pouring down
You make my whole world feel so right when it’s wrong
That’s how I know you are the one
That’s why I know you are the one ♫


Ces derniers mois avaient été décisifs. Tim se voyait déjà décrocher un travail à Columbus et, fidèle à lui-même, avait cédé à son impulsion en proposant à Anna de s'installer avec lui là-bas. C'était plus simple pour tout le monde, avait-il prétexté. Les offres seraient plus intéressantes pour elle, il aurait moins de trajet à faire pour se rendre à son stage tout en passant la nuit avec elle. Le plus dur était de l'annoncer à Lexie et au reste de la joyeuse bande. Comme si Lexie avait eu des scrupules à repartir au Royaume-Uni en abandonnant sa sœur et JJ à leur sort. Columbus n'était qu'à quelques centaines de kilomètres. Rien qu'un train ou même une voiture ne puisse surmonter.

When we are together you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable, whoa
You know I never ever believed in love, I believed one day that you would come along and free me ♫


Tim abandonna son piano et, le sourire crispé, descendit de la scène pour se diriger vers Anna. Sa main droite agrippait fermement la poche de son pantalon où l'on devinait sans grande difficulté une boîte. Il n'arrivait pas encore à jauger l'état de la jeune femme. Était-elle embarrassée ? Ou au contraire tellement sous le choc qu'elle n'osait plus sourciller ?

You make my heart feel like it’s summer
When the rain is pouring down
You make my whole world feel so right when it’s wrong

That’s how I know you are the one
That’s why I know you are the one
That’s why I know you are the one
That’s how I know you are the one ♫


Avant que la musique ne se dissipe, il posa un genou à terre et dégaina enfin la fameuse boîte. Méthodiquement, il l'ouvrit, avant de prononcer les mots qu'il ne se serait jamais entendu prononcer : "Anna Lisa Emilia Preston, veux-tu m'épouser ?"
Tim se découvrait chaque fois de nouvelles anxiétés lorsqu’il s’agissait de faire des annonces à Anna. De toute évidence elle exerçait sur lui la même appréhension qu’une veille de concert, ou alors il doutait encore trop de lui pour l’imaginer se plier éternellement à ses caprices. C’était le mot qu’elle emploierait, parce que cela n’avait rien à voir avec ses exigences immobilières pour préserver ses instruments de musique de la poussière d’une cave. Sur une échelle de permission de sortie à une demande en mariage, Timothy situait son appréhension à un peu plus de la moitié. Certes elle avait dit oui pour le meilleur et pour le pire, mais le jeune homme n’avait pas imaginé devoir éprouver leur union avant même d’avoir pu liquider l’enveloppe de leurs noces. Et quiconque connaissait leurs proches savait qu’elle n’était pas si fournie que ça.

Pour l’occasion, Tim avait mis les petits plats dans les grands. Littéralement. Il savait avoir déjà éveillé les soupçons d’Anna lorsqu’il avait refusé avec un peu trop de conviction sa proposition d’aller dîner chez sa sœur et leurs amis à la Pension. C’était typiquement le genre d’invitation qu’il ne déclinait jamais, non pas parce qu’il adorait passer du temps avec Lexie, mais tout simplement parce qu’il voyait là toujours une bonne occasion de répéter avec son groupe dans ce qu’ils appelaient « le salon artistique » de la Pension. Entre la peinture des uns et la photographie des autres, il n’y avait que Madeleine, la plus âgée – et accessoirement folle – des pensionnaires qui se cherchait encore des desseins artistiques autres que ses penchants pour l’imaginaire schizophrénique. Avec du recul, Tim se disait que sa vie insupportable à Lima, dans l’Ohio, allait grandement lui manquer. Mais il n’avait pas le droit de le faire sentir à Anna, qui serait sans doute bien plus difficile à convaincre que lui de quitter les souvenirs amoncelés toutes ses années dans une ville qu’ils adoraient détester. Leur rencontre, leurs disputes, les déconvenues avec leurs amis pour mieux se raccommoder par la suite,  la création d’Against the Odds aux côtés de Robbie et Ryder, ainsi que le souvenir amer quoique nostalgique que Tim gardait de la guerre des chorales de Lima. Lui-même avait du mal à se faire à l’idée qu’ils devaient tourner cette page de leur vie alors que l’un comme l’autre ne s’était pas fait prier à la fin du lycée pour retourner vivre à Londres.

Alerté par le bruit d’une clé qu’on introduisait dans la serrure, Tim jeta un dernier coup d’œil machinal à l’antisèche sur laquelle il avait listé les arguments de son plaidoyer. Il aurait fait un pitoyable avocat, parce que faire semblant n’était pas une qualité qu’on lui reconnaissait. Et clairement, ce déménagement en Virginie ne faisait pas partie des causes qu’il défendait avec zèle. Quelques ratures venaient agrémenter son morceau de papier : des prétextes qui auraient sans doute agacé Anna du genre sa présence accessoire à la Galerie ou la nécessité de s’éloigner de Tate Bartowski, l’ami qui avait des désirs compulsifs de l’embrasser. Cette fois, Tim s’était concentré sur le positif… à savoir un meilleur salaire et un logement de fonction, sans frais à avancer. Il savait cependant Anna trop futée pour ne pas flairer l’arnaque. Oui Rosecliff était une secte de fous furieux, mais depuis le temps que sa femme voulait se lancer à nouveau dans des œuvres humanitaires !
Sa veste à peine déposée dans l’entrée, Anna le gratifia d’un regard réprobateur qui se dissipa à la vue des quelques efforts de romantisme qu’il avait déployés pour elle. Une table pour deux, des bougies et toutes autres niaiseries qu’on voyait dans les films dans lesquels était condamnée Katherine Heigl. Un dernier coup d’œil à son antisèche et Timothy réalisa à quel point ses arguments étaient égoïstes. Mais lui aussi allait abandonner des proches, des rêves et des souvenirs. Il voulait se concentrer sur l’avenir désormais, avait-il précisé quelque part au coin de la feuille. Rapidement Anna lui intima de s’expliquer sur la véritable raison de tout ce cirque. Tim aurait pu se sentir attaqué dans son orgueil, mais il était bien trop lucide pour lui en vouloir de remettre en question ses élans de romantisme. Alors ils prirent place dans le canapé et, encouragé par quelques verres de vin, Tim avait plaidé sa cause jusqu’à ce que le « non » ferme de sa femme se mue en un « je vais y réfléchir ». Dans tous les cas, Tim savait qu’il avait perdu la partie d’avance. Parce que même si Anna cédait aux plans de carrière du jeune homme, elle allait très probablement le lui faire payer plus tôt que tard.

And I said hey, what's going on? Δ

Timothy Ainsworth est reconnu pour deux choses : son amour de la musique et son côté rebelle. Lorsqu'il apprend les raisons pour lesquelles l'annonce d'emploi à West Unity était restée désespérément en quête de postulants, Tim ne recule pas. Loin d'être appâté par l'argent - et encore moins par la reconnaissance de son métier - Tim plonge même dans ce déménagement la tête la première, bien déterminé à laisser son empreinte à Rosecliff. Il espère réconcilier les jeunes avec la musique, celle qui l'avait tant aidé à leur âge. Et pour libérer la ville de l'emprise de Parker Chapel et du Comité, Tim est prêt à tout. Il a déjà un pied à West Unity de toute manière.

Bonus Δ

Prénom ou Pseudo : TiPiT ► Âge : 24 ans ► Fréquence de connexion : autant que possible ► Expérience RP : 7 ou 8 ans je dirais ► Et vous, vous en pensez quoi de l'arrêté municipal ? je serais tellement du genre à écouter de la musique en mode discret chez moi sans faire de vague ► Code du règlement : hit me baby one more time (en vrai c'est pas ça, copiez pas) ► Mot de la fin : Taylor Swift.
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